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Francine Lefebvre

Biographie

Native de Berthierville, Québec, j'ai commencé ma quête existentielle à l'âge de sept ans, suite à la mort tragique de mon père. Non seulement j'ai cherché dans le Ciel des signes de ce père qui me manquait tant, mais aussi des réponses aux questions relatives de la vie après la mort.

Ce questionnement doublé de ma fascination pour la science-fiction et les ordinateurs m'amena à exercer la profession d'analyste-programmeur tant à l'Hôpital Royal Victoria de Montréal qu'au Centre Informatique de Gestion de l'Université de Montréal. Après y avoir travaillé huit années, j'y suis retournée en tant qu'étudiante. En Art, cette fois-ci.

La peinture apaisa si bien mon âme endeuillée que, reconnaissante envers ce médium, je l'ai enseigné une dizaine d'années dans l'Ouest-de-l'Île de Montréal, là où j'y ai organisé plusieurs vernissages. L'organisation de ces évènements m'a permis de me découvrir un engouement pour cette profession. Et c'est une fois installée à Ste-Adèle que j'y ai exercé le métier de galeriste en devenant propriétaire de la galerie-librairie L'Oasis de paix.

Ma vie se déroulait bien jusqu'au jour où, dans la nuit du 24 décembre 1998 alors que j'étais hospitalisée en attente d'une deuxième chirurgie prévue pour le lendemain, et ce, à la suite d'une grave infection nosocomiale encore inconnue du corps médical, je fis un rêve étrange. 

Ce rêve débuta par la rencontre d'un grand jeune homme blond aux yeux bleus, accompagné de ma mère décédée sept mois auparavant. Ce jeune homme, qui était au courant de mes faibles chances de survie, m'exhorta à promettre d'écrire le livre qu'il tenait dans les mains, si je voulais avoir la vie sauve. J'ai accepté d'emblée, car, connaissant la douleur d'être orpheline, je ne voulais en aucun cas infliger une perte semblable à mon fils de onze ans.

Aussi, le jour de Noël au matin, alors que je me préparais mentalement à subir cette chirurgie redoutée, mon chirurgien est venu me proposer un traitement expérimental qui se composait d'un cocktail d'antibiotiques. J'ai accepté d'emblée. Une heure après l'avoir reçu, ma température commença à baisser et ma pression remonta si bien que l'opération fut annulée et j'ai célébré le plus beau Noël de ma vie.

Ma convalescence fut très longue. Une fois la santé recouvrée, j'ai commencé, dans la nuit du 15 avril 2000, à rêver du jeune homme qui était accompagné de ma mère. Assise dans une salle de cinéma entre ces deux personnes, j'ai vu se dérouler sur le grand écran le premier chapitre de mon livre. Réveillée en sursaut, je transcris dans les moindres détails cette projection cinématographique. Et c'est ainsi que, fidèle à ma promesse d'écriture, je colligeai, nuit après nuit, ces informations oniriques qui se révélaient souvent des plus surprenantes, et ce, toujours sans en connaître ni le titre et encore moins l'épilogue.

L'écriture avançait lentement, ma formation académique étant l'informatique. En revanche, la logique, fonction inhérente aux informaticiens, m'a grandement servi à unifier l'ensemble de l'œuvre. Puis un jour de septembre 2006, le « Ciel » m'est venu en aide. Simon-Pier Labelle-Hogue, un copain de mon fils qui venait d'être accepté à l'Université d'Ottawa en littérature française, accepta d'en faire la correction. Je mettais à profit tous ses commentaires ainsi que ses conseils judicieux, j'avais tellement confiance en lui, et avec raison d'ailleurs, il complète actuellement des études de sociologie de la littérature à l'École normale supérieure de Paris et à l'Université Paris-Sorbonne (Paris IV) et il est l'auteur d'un recueil de poésie intitulé : Morphologie du loup aux éditions Poètes de brousse.

La grammaire et la syntaxe n'étant plus un si grand obstacle, il me restait à assimiler ces révélations oniriques, qui devenaient de plus en plus troublantes. C'est à mon corps presque défendant, et ce, sans égard à mes convictions personnelles que j'ai pu réussir à le rédiger.

Je me demandais où allait ce roman, qui, au départ, n'était qu'une histoire romantique où un jeune couple part en vacances dans les Îles grecques. Puis cette histoire prit une tournure imprévue. J'ai découvert, à la lumière des connaissances du XXIe siècle, une compréhension de la Bible qui, jusque-là, ne m'avait même jamais effleuré l'esprit. Du coup, la Genèse a été revisitée : la métaphore de la côte d'Adam expliquée, le chaînon manquant dévoilé. Puis les explications au sujet des apparitions de Fatima m'ont bouleversée et la révélation du chiffre de la bête, le « 666 », m'a abasourdie. Ensuite est venue l'interprétation du proverbe égyptien « L'Homme craint le temps, mais le temps craint les pyramides. » Ces dernières étant situées près d'une poudrière où le nucléaire y est fortement représenté et où tout nouveau conflit peut facilement dégénérer en apocalypse…

Ce roman catastrophe nous laisse toutefois sur une note positive : une rédemption étant offerte aux humains ayant refusé ce que le gouvernement leur imposait. Aussi ces derniers échappent-ils de justesse à la destruction totale, au Requiem pour la Terre.

J'espère que vous aurez autant d'intérêt à lire ce roman qui s'est imposé que moi à colliger les informations oniriques qui m'ont été révélées.